La solitude des nombres premiers
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La solitude des nombres premiers
Pour la rentrée littéraire de l'hiver 2009 nous vient d'Italie un premier roman de Paolo Giordano intitulé La solitude des nombres premiers. Ce roman a reçu en 2008 le prix Strega (l'équivalent du prix Goncourt en Italie). Voici ce qu'en dit l'éditeur :
Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l’adolescence à l’âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s’effleurer et de s’éloigner dans l’effort d’effacer les obstacles qui les séparent...
blackleg- modérateur
- Nombre de messages : 2413
Date d'inscription : 01/07/2008
Re: La solitude des nombres premiers
mmm pas mal comme idée c'est nouveau ça
je l'ai aimé .tu peux nous dire plus sur ce roman black.??
je l'ai aimé .tu peux nous dire plus sur ce roman black.??
Hela- modérateur
-
Nombre de messages : 2960
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: La solitude des nombres premiers
En 1983, Alice subit une grave dégradation physique, alors même que le mal qui va la ronger toute sa vie était déjà à l'oeuvre. En 1984, Mattia signe sa perte en éliminant consciemment une part de lui-même. En 1991, ils se rencontrent. Nous les suivons jusqu'en 2007...
C'est un roman qui parle de la difficulté de vivre, de communiquer. Au fond d'eux, Alice et Mattia ont les mêmes aspirations que les autres, ils ne savent simplement pas leur permettre d'exister. Ils contiennent un gouffre, une béance, couplée à une part d'étrangeté qui leur interdit même d'essayer. Un génie des mathématiques, une photographe, perdus dans leur monde, assis à regarder se déposer la poussière, parce que c'est plus facile; Se laisser aller, couler, cesser de faire semblant...
La plume de Paolo Giordano est un piège qui rend captif dès les premières pages. Ce roman se lit d'une traite, offre au détour d'un paragraphe des instants de vérité pure, nous rend amoureux de ses personnages et nous fait doucement mal, sans aucun pathos, comme sans vouloir déranger. Aérien et triste. Beau.
blackleg- modérateur
- Nombre de messages : 2413
Date d'inscription : 01/07/2008
Re: La solitude des nombres premiers
envie de le lire!!! envie de le lire!!
un grand merci pr toi black !! je vais le chercher nchallah
un grand merci pr toi black !! je vais le chercher nchallah
Re: La solitude des nombres premiers
Tamtouma a écrit:envie de le lire!!! envie de le lire!!
un grand merci pr toi black !! je vais le chercher nchallah
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lolae- membre actif
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Nombre de messages : 961
Date d'inscription : 01/12/2008
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