La crise financière a rapproché le couple franco-tunisien
Page 1 sur 1
La crise financière a rapproché le couple franco-tunisien
Place aux implantations de proximité et de complémentarité
Depuis 1995, date de l’entrée en vigueur de l’Accord d’association avec l’Union européenne, les échanges entre la France et la Tunisie ont triplé, passant de 2 à près de 7 milliards d’euros, les exportations industrielles tunisiennes vers l’hexagone ont quadruplé tournant actuellement autour de 4 milliards d’euros, les importations de produits français, dans notre pays, ont atteint 3 milliards d’euros, alors que le nombre des entreprises françaises installées dans notre pays s’établit à 1.200 unités.
D’ailleurs, tous les cinq jours, nous dit-on au ministère du Développement et de la Coopération internationale, une nouvelle entreprise française choisit le site Tunisie pour se redéployer dans la zone Euro-Med (le processus continue), pérenniser les infrastructures de la maison-mère et tirer une partie de son potentiel de croissance de ce recentrage, ce qui a généré 100.000 emplois entre 1995 et 2008.
Le partenariat avec la Tunisie, affirme M. Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Petites et Moyennes Entreprises, dans plusieurs de ses interventions publiques, est un remède anti-crise, garantissant la péréquation de coût entre sites de part et d’autres de la Méditerranée avec le renforcement de la compétitivité globale de la région Euro-Med face aux autres regroupements économiques, proliférant aux quatre coins de la planète.
De la sous-traitance à la co-traitance
La société Cortix, entreprise française spécialisée dans les TIC, soumise, depuis 2004, à une vive concurrence sur le Vieux continent, après avoir lancé une filiale en Tunisie, dotée d’un effectif dépassant les 500 postes, a réussi à créer, en même temps, dans l’hexagone, 700 nouveaux emplois.
Finalement, nous dit-on à l’UTICA, il ne faut pas se tromper de concurrent, car, contrairement à certaines idées reçues, en vogue dans les milieux souverainistes en France, réfractaires aux délocalisations, les implantations de proximité et de complémentarité sont la meilleure réponse aux risques du déclin de la compétitivité et aux cris protectionnistes qui fusent de partout, en temps de crise.
De même, l’entreprise de confection française «C2S», en perte de vitesse depuis l’an 2000 avec le recul de la profession du textile au niveau de tout le Bassin et le spectre du licenciement qui planait sur la tête de 140 employés, subissant, à l’image de ses consœurs de la métropole, les effets désastreux du dumping asiatique, a échappé au dépôt de bilan en s’expatriant en Tunisie.
En effet, tout en créant 200 emplois dans son nouvel emplacement, C2S, saisissant, à fond, les opportunités structurelles de la Tunisie, est parvenu aussi à préserver ses ressources humaines dans l’hexagone.
SAGEM, TELNET, ACTIA, ST MICROELECTIQUE, le projet phare d’Aerolia (aéronautique) installé en contrepartie de contrats à long terme d’achat d’Airbus et tant d’autres entreprises ont depuis peu lancé, en parallèle à leurs unités industrielles, des bureaux d’ingeniering et de conception.
Face au renchérissement des pays de l’Est et au relatif retour de la Chine, on assiste à une évolution des avantages comparatifs de la Tunisie qui se traduit, aujourd’hui, par l’innovation, la remontée des filières et le passage de la sous-traitance à la co-traitance pour embrasser, au stade final, le développement intégral.
blackleg- modérateur
- Nombre de messages : 2413
Date d'inscription : 01/07/2008
une centaine d’entreprises bretonnes en prospection
une centaine d’entreprises bretonnes en prospection
Après avoir emmené ses adhérents au cours des neuf années précédentes dans divers pays d’Europe, l’Union des Entreprises/Medef Ile et Vilaine a choisit la Tunisie pour y emmener une mission d’affaires (14-16 octobre 2009) à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de ses Rencontres Internationales. Forte de représentants d’une centaine d’entreprises, la délégation bretonne a eu son premier contact avec le monde des affaires tunisien lors d’un dîner donné en son honneur par l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, mercredi soir.
Jeudi, la délégation a enchaîné avec la rencontre économique tuniso-bretonne au cours de laquelle des représentants des deux parties –Tarek Chérif (président du Comité Tunisie-France de l’UTICA), Adel Ayari (directeur de la coopération au ministère du Développement et de la Coopération internationale), Sami Zaoui (associé au cabinet AMC Ernst & Young), Imed Charfeddine (p-dg du groupe PEC-Plastic Electromechanic Company S.A.) et Mohamed Frikha (directeur général de Telnet), du côté tunisien, du côté français, M. Pierre Menat (ambassadeur de France en Tunisie), Joel Cheritel (président de l’Union des Entreprises/Medef Ile-et-Vilaine), Jean Hamon (président Idea 35), Bernard Angot (président Bretagne International) et Pierre Allouges, secrétaire de l’UIB-Groupe Société Générale, ont pris la parole notamment pour exprimer l’intérêt des uns et des autres pour un partenariat gagnant-gagnant.
blackleg- modérateur
- Nombre de messages : 2413
Date d'inscription : 01/07/2008
Sujets similaires
» Couple Jabri VS Couple egypt
» Une rapproche sur les biens de ahle el jannah
» Retour à une crise de 29 ?
» La crise du système financier mondial
» Crise Financière et Banque Islamique, la solution ??
» Une rapproche sur les biens de ahle el jannah
» Retour à une crise de 29 ?
» La crise du système financier mondial
» Crise Financière et Banque Islamique, la solution ??
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum