Les leçons importantes en islam

par **poilu** Jeu 29 Mai - 0:00

Salam chére frère et soeur je veux vous fair partager un livre intituler les leçons importantes de cheikh ibn baz rahimahou allah et ce livre j'estime qu'il a bcp de valeur alors je le scane pour vous inchallah

par **poilu** Jeu 29 Mai - 0:01

Leçon 1 : Sourate Al-Fâtihah

Récitation, correction, apprentissage et explication de ce qu'il est nécessaire de savoir au sujet de la sourate Al-Fatihah (le Prologue, n°l),
et - si possible - d'autres petites sourates, et en particulier les sourates allant d'Az-Zcdzcdah (la secousse, n°98) à An-Nâs (les hommes, n°l 14)
L'éminent savant, le Cheikh 'Abd Al-'Azîz ibn Bâz qu'Allah le protège, fasse de lui un élément bénéfique pour l'Islam et les musulmans et lui augmente sa récompense et rétribution - mentionne dans la première des leçon importantes pour l'ensemble de la communauté qu'il convient à tout musulman, et autant que faire se peut, d'apprendre la sourate Al-Fâtihah et - si possible - d'autres petites sourates. En effet, apprendre la sourate Al-Fâtihah est une obligation qui incombe à tout musulman, car quiconque omet de réciter la sourate Al-Fâtihah durant sa prière verra cette dernière invalidée. C'est ce dont nous a informé le Prophète () dans un hadith authentique.
En outre, il serait judicieux que la personne se chargeant d'enseigner cette sourate à une assemblée suive les étapes ci-après :
Premièrement :
Leur apprendre à lire s'ils sont illettrés. Si en revanche ils savent déjà lire, il peut passer à l'étape suivante à savoir :
Deuxièmement :
Corriger leur lecture.
Troisièmement :
La troisème étape consiste quant à elle à leur faire mémoriser ces sourates.
Les moyens de mémorisation sont multiples, mais nous nous contenterons d'en citer un seul : l'enseignant psalmodiera les versets lentement puis demandera aux personnes présentes de les répéter avec lui jusqu'à apprendre la sourate.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 0:03

Quatrièmement :
Après cela, il leur expliquera le sens des versets de façon claire et adaptée à leur niveau de compréhension.
Cinquièmement :
Enfin, il déduira certaines règles des versets qu'il vient de lire.
Ainsi, pour le cas de la sourate Al-Fâtihah, l'enseignant pourra informer l'auditoire que la lecture de cette sourate est un des piliers de la prière en raison de la parole du Prophète (â&) : « Point de prière pour qui ne récite pas la sourate Al-Fâtihah » *.
II leur dira aussi qu'une des règles unanimement reconnues par les Imams et les prédécesseurs de cette communauté est de croire aux Noms et Attributs d'Allah. Cette croyance consiste à affirmer ce qu'Allah a affirmé au sujet de Sa propre personne, ou ce que Son Prophète (&) a affirmé à Son sujet, et de nier ce qu'ils ont tout deux nié Le concernant, sans avoir recours à l'altération des propos divins (tahrîf), à l'anthropomorphisme (tashbîh), à la comparaison (tamthîl) ou à la description du comment (takyîf). Il pourra aussi leur expliquer que le terme « adoration » est un nom dont la signification englobe tout ce qu'Allah aime et agrée, qu'il s'agisse de paroles ou d'actes, apparents ou cachés.
Parmi les règles contenues dans la sourate Al-Fâtihah et qu'il convient à l'enseignant d'expliciter, il y a le fait de savoir que lorsque l'adoration est entachée de polythéisme, elle devient nulle et invalide. Il leur précisera qu'il convient au musulman de se rappeler le Jour de la Rétribution, et que s'efforcer de ne pas oublier un jour aussi important aide l'individu à pratiquer les actes de piété et à se détourner des actes illicites.
On procédera de la même façon pour le reste des sourates : apprentissage et correction de la lecture, mémorisation et explication. Et Allah est plus savant.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 8:43

Leçon 2 (a) : l'attestation de foi

Témoigner que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah (là ilâha illa Allah) et que Muhammad est le Messager d'Allah : expliquer le sens de cette attestation et exposer les conditions de sa validité, (là ttôho) c'est nier à tout autre qu'Allah le droit à l'adoration, (illa Allah) c'est affirmer que seul Allah - Unique et sans associé - mérite adoration.
L'auteur - qu'Allah le protège - mentionne dans cette leçon la double attestation de foi : nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et Muhammad est le messager d'Allah (ik). L'étude de cette leçon se fera en abordant les points suivants :

1) Le noble degré de l'attestation de foi :

Cette double attestation est le premier des cinq piliers de l'Islam. En effet, Ibn 'Umar - qu'Allah soit satisfait de lui et de son père - rapporte du Prophète (ê>) qu'il a dit : « L'Islam est bâti sur cinq piliers : l'attestation que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est le messager d'Allah, l'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât, le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque pour qui en a les moyens » l
L'attestation de foi (Kalimat At-Tawhîd) est le fondement de la religion et sa citadelle la plus fortifiée. Elle est le devoir le plus primordial de tout être humain et les actes ne sont agréés par Allah qu'à la stricte condition de prononcer cette attestation et d'agir conformément à ce qu'elle implique.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 8:47

2) La signification de l'attestation de foi :

Là ilâha illa Allah signifie : point de divinité en droit d'être adorée si ce n'est Allah. Et il n'est pas permis d'affirmer que cette parole signifie : point de créateur si ce n'est Allah, ou point d'être existant si ce n'est Allah, ou point de Pourvoyeur (Râziq) si ce n'est Allah, ceci pour diverses raisons. Nous nous contenterons de n'en citer qu'une à savoir :

Les mécréants de la tribu Qurayshite ne niaient pas le fait qu'Allah était le Seul Créateur, mais cette croyance ne leur fut d'aucun secours. Ils comprenaient parfaitement le sens de l'attestation de foi, c'est pourquoi ils ont réprouvé le fait que le Prophète (&) leur demande de dire là ilâh illa Allah. Or il est très étonnant de voir aujourd'hui des personnes qui prononcent la formule là ilâha illa Allah sans en connaître la signification, et qui associent à Allah saints et autres occupants de tombes dans l'adoration, tout en prétendant être monothéistes. Et c'est d'Allah seul que nous implorons le secours.

3) Les piliers de l'attestation de foi : L'attestation de foi repose sur deux piliers :

1) La négation qui se limite aux termes : (là ilâlia : point de divinité en droit d'être adoré...)
2) L'affirmation se limitant aux termes : (illa Allah : si ce n'est Allah)

4) Les mérites de l'attestation de foi :

L'attestation de foi présente d'immenses mérites. Allah lui a accordé un statut très élevé. En effet, quiconque la prononce avec sincérité entrera au Paradis, et quiconque la prononce sans y croire verra son sang et ses biens protégés dans ce bas-monde, mais sera jugé dans l'au-delà en étant considéré comme un hypocrite. Cette parole bien que concise, formée de peu de mots et facilement prononçable, pèsera toutefois très lourd dans la balance.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 8:48

Cette parole si importante présente de nombreux mérites qu'Al-Hâfidh Ibn Rajab a cité dans son livret intitulé : « Kalimat Al-lkhlâs^ » en apportant les preuves textuelles de chacune de ses vertus. En voici quelques-unes : cette parole est le prix du paradis ; quiconque la prononce juste avant de mourir entrera au paradis ; elle sauve de l'enfer ; elle engendre le pardon divin; elle est la plus conséquente des bonnes actions ; elle efface les péchés ; elle consume les voiles s'interposant dans le cheminement vers Allah (^); Allah considère la personne prononçant cette parole comme véridique ; c'est la meilleure des paroles prononcées par les prophètes ; c'est le meilleur moyen de se rappeler Allah (dhikr); c'est la meilleure des actions ; c'est l'acte dont la récompense est multipliée de la meilleure façon; en terme de rétribution, elle est équivalente au fait de libérer des esclaves ; elle protège de Satan ; elle dissipe la solitude de la tombe et les frayeurs de la Résurrection ; elle est le slogan des croyants
lorsqu'ils sortiront de leurs tombes. On trouve aussi parmi les mérites de cette parole qu'elle ouvre à celui qui la prononce les huit portes du paradis. Il pourra alors entrer par la porte qu'il désire. Enfin, ses vertus sont telles que ceux qui la prononcent s'ils sont châtiés en Enfer pour avoir manqué aux implications de cette attestation de foi, en sortiront nécessairement [pour être introduit en paradis].

5) Attester que Muhammad est le Messager d'Allah implique de croire en lui :

Cette croyance consiste à :
attester de la véracité des informations dont il nous a fait part
obéir à ses ordres
s'éloigner de ce qu'il a interdit et réprimé
profondément respecter ses ordres et interdits
n'accorder prééminence à aucune autre parole que
la sienne, quel qu'en soit l'auteur.

6) Savoir que :

Quiconque atteste que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah unique et sans associé, que Muhammad est son serviteur et messager, que 'Isa est le serviteur d'Allah Son messager, Sa parole qu'il a insufflée à Maryam, et une âme venant de Lui, que le Paradis et l'Enfer sont vérité, entrera [un jour] au Paradis quels que soient ses actes C'est ce qu'a rapporté 'Ubâdah ibn As-Sâmit d'après le Prophète.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 20:41

Leçon 2 (b) :les conditions de l'attestation de foi

Quant aux conditions de validité de l'attestation de foi, les voici :
La connaissance par opposition à l'ignorance, la certitude par opposition au doute, le monothéisme sincère par opposition au polythéisme, la véracité par opposition au mensonge, l'amour par opposition à la haine, la servilité par opposition au délaissement, l'acceptation par opposition au refus, et le reniement de tout ce qui est adoré en dehors d'Allah.
Les savants ont mentionné l'existence de sept conditions de validité de l'attestation de foi. D'autres en ont décompté huit, comme c'est le cas de l'auteur, qu'Allah le protège.
1) La connaissance :
Si le serviteur sait qu'Allah (Jfe) est le seul digne d'être adoré, que l'adoration d'un autre que Lui est caduque, et agit conformément à ce que cela implique, il est alors connaisseur du sens de l'attestation de foi. Allah (3l) a dit :
« Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité [en droit d'être adorée] à part Allah » II a aussi dit :
« à l'exception de ceux qui auront témoigné de la vérité en pleine connaissance de cause. » '
Et le Prophète (H) a dit : « Quiconque meurt en sachant que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah entrera au Paradis »
2) La certitude :
II est du devoir de celui qui prononce l'attestation de foi de le faire le cœur rempli de certitude. Il se doit de croire en la véracité de ce qu'il prononce concernant le droit exclusif d'Allah (5fe) à l'adoration. Il doit aussi croire que l'adoration d'un autre que Lui est vaine. Allah (Je) a dit:
« Ceux qui croient à ce qui t'a été descendu (révélé) et à ce qui a été descendu avant toi et qui croient fermement à la
vie future »
En outre, on rapporte d'Abû Hurayrah - qu'Allah l'agrée - que le Prophète (S) a dit : « Annonce la bonne nouvelle du Paradis à toute personne que tu rencontrerai derrière ce mur et qui atteste que nul n'est en droit d'être adon si ce n'est Allah, le cœur rempli de certitude à ce sujet ».

par **poilu** Jeu 29 Mai - 20:44

3) L'acceptation :
C'est-à-dire accepter avec le cœur et la langue tout ce que cette parole implique. Allah (iJè) a dit :
« Dites : "Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a
révélé"» l

4) La servilité :
C'est-à-dire se soumettre à ce que cette parole si importante implique. Il s'agit donc de la soumission et de la servitude. Allah (Jfe) a dit :
« Qui est meilleur en religion que celui qui soumet à Allah son être, tout en se conformant à la Loi révélée» 2
II dit aussi :
« Et quiconque soumet son être à Allah, tout en étant bienfaisant, s'accroche réellement à l'anse la plus ferme»
5) La véracité :
C'est le fait d'être véridique dans sa foi en Allah, véridique dans sa croyance, véridique dans ses paroles, véridique dans son prêche. Allah (Je) a dit :

« Ô VOUS qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques.»

6) Le monothéisme sincère :
C'est faire en sorte que toutes les paroles et tous les actes émanant de notre personne soient exclusivement voués à Allah et à Sa satisfaction, sans être entachés de quelque autre intention. Allah (iSfe) a dit :
« II ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif.»

Dans un hadith authentique, Abu Hurayrah rapporte du Prophète (&) qu'il a dit : « Les personnes méritant le plus mon intercession sont celles qui attestent que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah, sincèrement et du plus profond de leur cœur »

7) L'amour :
C'est-à-dire aimer cette parole et ce qu'elle indique et implique. Ainsi, il s'agit d'aimer Allah et Son messager, et accorder la priorité à leur amour par rapport à l'amour de tout autre. Allah (de) a dit :
« Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d'Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour
d'Allah.» >
8 ) Renier tout ce qui est adoré en dehors d'Allah :
En effet, le Prophète (50 a dit : « Quiconque atteste qu'il n'y a de divinité en droit d'être adorée si ce n'est Allah et renie tout ce qui est adoré en dehors de Lui verra son sang et ses biens rendus sacrés par Allah qui le jugera par la suite.»

par **poilu** Jeu 29 Mai - 23:39

Leçon 3 : les piliers de la foi

Les piliers de la foi : c'est croire en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Messagers, croire au Jour Dernier et croire au Destin d'Allah, qu'il soit favorable ou défavorable.
La preuve à ce sujet réside dans le célèbre hadith de l'ange Jibrîl lorsqu'il questionna le Prophète (saws) au sujet de la foi et que celui-ci répondit : « La foi, c'est que tu crois en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Messagers, au Jour Dernier, et au Destin, qu'il soit favorable ou défavorable » '
1) La foi en Allah :
Elle est composée de quatre éléments
a. Croire en l'existence d'Allah Elle est prouvée par la nature innée saine (fitrah), la raison, la religion et l'expérience.
1- Pour ce qui est de la nature innée saine, il faut savoir que toute créature croit de manière innée en son Créateur sans y avoir réfléchi préalablement, ni ne l'avoir appris d'autrui, ainsi que l'affirme le Prophète (saws) lorsqu'il dit : « Tout nouveau né vient au monde dans sa nature innée saine. Ce sont ces parents qui le rendent alors juif, chrétien ou zoroastre »
2- Pour ce qui est des preuves rationnelles de
l'existence d'Allah, observons toutes ces créatures présentes, passées ou futures. Elles sont nécessairement l'œuvre d'un Créateur qui les a faites exister. En effet, elles ne peuvent s'être elles-mêmes créées ni n'ont pu apparaitre par pur hasard.
3- Quant aux preuves religieuses de l'existence d'Allah, elles résident dans le fait que tous les livres célestes affirment et informent de cette réalité. Et le plus important et le meilleur de ces livres est le Noble Coran. Il en est de même pour les messagers, dont le meilleur, le sceau et le guide est Muhammad (S). Ils ont tous affirmé l'existence d'Allah et clarifié cette évidence.
4- Quant aux preuves tirées de l'expérience humaine, elles sont de deux types :
• Nous ne cessons d'entendre et d'être les témoins de la réponse d'Allah aux invocations de ceux qui l'implorent, et au secours qu'il accordent aux personnes en difficultés, ce qui prouve de manière catégorique la réalité de Son existence.
• Les signes des Prophètes que l'on appelle miracles, dont les gens ont été témoins, ou dont ils ont entendu parler sont une preuve absolue de l'existence d'un créateur, gestionnaire et administrateur de l'Univers, qui n'est autre qu'Allah .

par **poilu** Jeu 29 Mai - 23:39

b- Croire en la Seigneurie d'Allah : c'est-à-dire qu'il est le seul Seigneur, sans aucun associé ni assistant. Le Seigneur est celui à qui appartient la création, la royauté et le commandement. Ainsi, il n'est point de créateur si ce n'est Allah, point de possesseur si ce n'est Lui, point de commandement si ce n'est le Sien. Allah a dit :
« La création et le commandement n'appartiennent qu'à
lui »
II a aussi dit :
« Tel est Allah, votre Seigneur : à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau
de datte »
c- Croire en la divinité d'Allah : c'est-à-dire qu'il est le Seul Dieu véritable sans associé. Le terme « dieu » signifie « l'être adoré » par amour et vénération. Allah (iJè) a dit :
« Et votre Divinité est une divinité unique. Pas de divinité à part lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux »
II a aussi dit :
« Nous peuple, adorez Allah. Pour vous, pas d'autre divinité que
Lui. »
d- Croire en les Noms et Attributs d'Allah : c'est-à-dire affirmer ce qu'il a affirmé concernant Sa propre personne dans Son livre ou dans la Sunnah de Son messager (&), qu'il s'agisse de Noms ou d'Attributs, de la manière qu'il convient à Sa majesté, sans avoir recours à l'altération des propos divins (tahrîf), à la négation de leur sens (ta'tîl), à la description du comment (takyîf) ou à la comparaison (tamthîl). Allah (&) a dit :
« II n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant »2
Les avantages de la foi en Allah :
1- Croire en Allah, c'est réaliser pleinement l'Unicité d'Allah (3è), en ce sens que dans ses craintes et espérances, le serviteur ne dépend plus de personne d'autre que Lui, et n'adore personne d'autre que Lui.
2- Croire en Allah, c'est parfaire son amour pour Lui, le vénérer pour ce qu'impliquent Ses Noms Magnifiques et Ses Attributs Sublimes.
3- Croire en Allah, c'est l'adorer pleinement en exécutant Ses ordres et en délaissant Ses interdits

par **poilu** Jeu 29 Mai - 23:40

2) La foi en les anges :
a- Définition: Les anges forment un univers invisible. Ils sont créés de lumière et adorent Allah. Ils n'ont aucune des caractéristiques de la Seigneurie ou de la Divinité. Allah les a créés de lumière, et leur a octroyé une nature totalement soumise à Son commandement et une force leur permettant d'exécuter les ordres. Ils sont tellement nombreux que Seul Allah peut les dénombrer.

b- La croyance en les anges est composée de quatre éléments :
1- Croire en leur existence
2- Croire de façon particulière aux anges dont nous connaissons le nom [comme l'ange Jibrîl]. Quant à ceux dont le nom nous est inconnu, il suffit d'y croire de manière globale
3- Croire aux caractéristiques que nous leur connaissons
4- Croire à ce que nous savons des missions qui leurs sont confiées par Allah, comme la mission de l'ange de la mort qui consiste à retirer les âmes des corps à l'agonie.
3) La foi en les livres :
On désigne par ce terme les livres qu'Allah a révélé à Ses messagers par clémence envers la création, dans le but de les guider afin d'atteindre par leur biais le bonheur dans ce bas-monde et dans l'au-delà.
Ce qu'impliqué la foi en les livres :
1- Croire au fait qu'ils ont réellement été révélés par Allah
2- Croire aux livres dont nous connaissons le nom comme le Coran - qui a été révélé à Muhammad (&) - et la Torah qui a été révélée à Mûsâ
3- Croire et écouter les récits qui s'y trouvent, comme les récits du Coran et les récits qui n'ont été ni falsifiés ni altérés des livres précédents
4- Agir conformément aux prescriptions non-abrogées qui s'y trouvent, s'en satisfaire et s'y soumettre, que la sagesse de la prescription soit connue ou non. En outre, tous les livres précédents ont été abrogés par le Coran Vénérable. Allah (de) a dit :
« Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le
Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là
avant lui et pour prévaloir sur lui » '
Les avantages de la foi en les livres :
1- Être conscient de l'attention qu'Allah porte à Ses serviteurs, en ce sens qu'il a révélé à chaque peuple un livre pour les guider
2- Être conscient de la sagesse d'Allah et de Sa législation, en ce sens qu'il a institué pour chaque peuple une législation adaptée à leur condition. Allah (3%) a dit :
« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et une voie à suivre »
3- Remercier Allah pour ce bienfait

par **poilu** Jeu 29 Mai - 23:41

4) La foi en les messagers :

Un messager est un être humain à qui Allah a révélé une législation et à qui II a ordonné de diffuser le message divin. Le premier des messagers est Nûh et le dernier est Muhammad (saws).
Toutes les communautés ont compté parmi eux un messager qu'Allah a envoyé avec une législation spécifique pour son peuple, ou un prophète à qui Allah révèle une
législation issue d'un messager avant lui pour qu'il la
revivifie. Allah a dit :
« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire]: "Adorez Allah^et écartez-vous du Tâghût". »
II a aussi dit :
« II n'est pas une nation qui n'ait déjà eu un avertisseur. »
Les messagers sont de race humaine issus d'Adam. Ce sont des créatures qui n'ont aucune des caractéristiques de la Seigneurie ou de la Divinité. Ils présentent toutes les particularités humaines communes, qu'il s'agissent du sentiment de pitié, de la mort, du besoin de s'alimenter, de s'abreuver et autres caratéristiques humaines.
Ce qu'impliqué la foi en les messagers :
1- Croire en la véracité de leur message qui provient réellement d'Allah. Quiconque renie le message d'un seul d'entre eux a renié tous les messagers. Allah a dit :
« Le peuple de Noé traita de menteurs les Messagers »
2- Croire aux messagers dont nous connaissons les noms; comme Muhammad, Ibrâhîm, Mûsâ, Isa, Nûh, que les éloges d'Allah et Son Salut soient sur eux. Ces cimnqmessagers sont nommés Ulû Al-'Azm. Quant aux messagers dont le nom nous est inconnu, il suffit de croire en eux de manière générale. Allah a dit :
« Certes, Nous avons envoyé avant toi des Messagers. Il en est dont Nous f avons raconté l'histoire; et il en est dont Nous ne t'avons pas raconté l'histoire »
3- Reconnaître la véracité de leurs propos qui nous sont parvenus de manière authentique
3- Agir conformément à la législation du messager qui nous a été envoyé, à savoir le sceau des prophètes : Muhammad

Les avantages de la foi en les messagers :
1- Être conscient de la clémence d'Allah et de l'attention qu'il porte à Ses serviteurs, en ce sens qu'il leur a envoyé des messagers pour les guider vers la voie droite et afin de leur clarifier la façon d'adorer Allah.
2- Remercier Allah pour ce grand bienfait
3- Aimer les messagers, que les éloges d'Allah et Son Salut soient sur eux, les respecter et faire leur éloge d'une manière correspondant à leur rang. En effet, ce sont les messagers d'Allah, ils L'ont pleinement adoré, ont transmis Son message et conseillé Ses serviteurs.
5) La foi au Jour Dernier :
Le Jour Dernier est le jour de la résurrection au cours duquel Allah ressuscitera les gens afin de les juger et les rétribuer. Il se nomme ainsi car il n'y a pas d'autre jour après lui.

par **poilu** Jeu 29 Mai - 23:42

Ce qu'impliqué la foi au Jour Dernier :
1- Croire à la Résurrection qui est une vérité établie par le Coran, la Sunnah et le consensus des musulmans
2- Croire au Jugement et à la Rétribution. Ainsi, le serviteur est jugé pour ses actes et rétribué en conséquence. Ceci est établi par le Coran, la Sunnah et le consensus des musulmans
3- Croire au Paradis et à l'Enfer et croire au fait qu'ils sont l'échéance éternelle de toute la création
II convient de mettre sur le compte de la foi au Jour Dernier la croyance en tout ce qui a lieu après la mort comme l'épreuve de la tombe, ses supplices et ses délices.
Les avantages de la foi au Jour Dernier :
l- Eprouver de l'effroi à l'idée de commettre le péché ou d'en être satisfait par crainte du châtiment d'Allah ce jour-là
2- Eprouver un ardent désir et accorder une attention toute particulière au fait de pratiquer des actes de piété, en raison de la récompense prévue ce jour -là
3- Croire au Jour Dernier réconforte le croyant à qui certains agréments de la vie d'ici-bas échappent, et ce en raison des délices et de la récompense de l'au-delà qu'il espère atteindre
6) La foi au destin :
Le destin, c'est le fait qu'Allah a prédestiné la condition des êtres existants, conformément à Sa science antérieure et en accord avec ce qu'impliqué Sa sagesse.
Ce qu'impliqué la foi au destin :
1- Croire au fait qu'Allah sait toute chose, tant globalement qu'en détail, de manière illimitée temporellement, qu'il s'agisse de Ses propres actes ou de ceux de Ses serviteurs
2- Croire qu'il a transcrit cela dans la Table Gardée
3- Croire que toute chose se produisant l'est par la volonté d'Allah, qu'il s'agisse des actes d'Allah ou de ceux des créatures. Allah a dit :
« Ton Seigneur crée ce qu'il veut et II choisit »
4- Croire que tous les êtres existants sont créés par Allah, qu'il s'agisse de leur être, leurs caractéristiques ou leurs mouvements ainsi que l'a dit Allah:
« Allah est le Créateur de toute chose, et de toute chose II
est Garant. »
La foi au destin présente de précieux avantages dont :
1- Compter sur Allah lorsque l'on agit, de manière à ne pas s'appuyer sur l'acte en soi car toute chose est prédestinée par Allah
2- La foi au destin permet à l'individu de ne pas se gonfler de fierté quand il atteint ses objectifs, car arriver au but est un bienfait d'Allah qui a prédestiné les causes du bien et de la réussite. Or se gonfler de fierté pousse à oublier d'être reconnaissant envers Allah pour ce bienfait
3- La quiétude et la sérénité de l'âme car l'individu sait qu'il est un des éléments du destin d'Allah, le possesseur des cieux et de la terre. Or ce destin est inéluctable comme l'a dit Allah
« Nul malheur n'atteint la terre ni DOS personnes, qui ne
soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons
créé; et cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous
tourmentiez pas ait sujet de ce qui vous a échappé, ni
n'exultiez pour ce qu'il vous a donné. Et Allah n'aime
point tout présomptueux plein de gloriole »
Deux sectes se sont égarées au sujet de la croyance au destin :
1- Les Jabriyah: ils prétendent que le serviteur est contraint d'agir et qu'il n'a aucune volonté ni capacité
2- Les Qadariyah : ils prétendent que - dans ses actes - le serviteur est indépendant de toute volonté ou capacité extérieure et que la volonté et la capacité d'Allah n'ont aucun effet sur ses œuvres. Ils nient aussi le fait qu'Allah a prédestiné les choses et les connait avant leur existence. Les propos de ces deux sectes sont d'une absolue fausseté.

par **poilu** Ven 30 Mai - 21:41

Leçon 4 (a) : les catégories du Tawhid

Les catégories de l'Unicité (Tawhid) d'Allah sont au nombre de trois : l'Unicité de Divinité (Al-l/lûhiyyoh), l'Unicité de Seigneurie (Ar-Rubùbiyyoh), l'Unicité des Noms et Attributs (Al-Asmâ' was-Sifât)

Définition de l'Unicité :
C'est le fait de limiter l'adoration à Allah Seul.
L'Unicité se décline en trois catégories :
1- L'Unicité de Seigneurie (Tawhîd Ar-Rubûbiyyah) :
C'est le fait de savoir et de croire qu'Allah est le Seul capable de créer, de pourvoir aux besoins des créatures et de gérer l'Univers. Les polythéistes reconnaissaient cette Unicité à Allah, mais cela n'a pas fait d'eux des musulmans pour autant. La preuve à ce sujet réside dans la parole d'Allah
« Et si tu leur demmmdes qui les a créés, ils diront très
: "Allah". »'
2- L'Unicité des Noms et Attributs (Tawhîd Al-Asmâ' was-Sif ât) :
C'est le fait de décrire Allah de la même façon qu'il s'est décrit Lui-même dans Son livre et de la même façon que L'a décrit Son messager (saws) d'une manière qui sied à Son immensité et à Sa noblesse. Ce type d'unicité était admis par certains polythéistes. D'autres en revanche le niaient par ignorance ou arrogance.
3- L'Unicité de Divinité (Tawhîd Al-Ulûhiyyah) :
C'est le fait de vouer sincèrement l'adoration à Allah Seul et sans associé, quel que soit le type d'adoration : qu'il s'agisse de l'amour, de la crainte, de l'espérance, de la confiance, de l'invocation et autres types d'adoration. C'est ce type d'Unicité qui fut nié par les polythéistes.

par **poilu** Ven 30 Mai - 21:42

Leçon 4 (b) : les types de polythéisme

Le polythéisme est divisé en trois catégories

1) Le polythéisme majeur
2) Le polythéisme mineur
3) Le polythéisme imperceptible
Le polythéisme majeur :
II implique l'annulation de tous les actes et la résidence éternelle en Enfer, ainsi que l'a dit Allah
« Mais s'ils avaient donné à Allah des associés, alors, tout ce qu'ils auraient fait eût certainement été vain. » l
« II n'appartient pas aux associateurs de peupler les
mosquées d'Allah, vu qu'ils témoignent contre eux-mêmes
de leur mécréance. Voilà ceux dont les oeuvres sont vaines;
et dans le Feu ils demeureront éternellement . »
« Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu' associé. A part cela, II pardonne à qui II veut »
« Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah lui
interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les
injustes, pas de secoureurs ! »
On trouve parmi les types de polythéisme majeur le fait d'invoquer les morts et les statues, d'implorer leur secours, de leur faire serment pieux, de sacrifier des bêtes pour eux, et autres actes similaires.
Le polythéisme mineur :
II s'agit de tout acte décrit comme étant un acte de polythéisme dans les textes du Coran ou de la Sunnah, sans pour autant atteindre le degré de polythéisme majeur. Il en est ainsi de l'ostentation dans certains actes, du jurement par autre qu'Allah, ou le fait de dire : « Ce qu'Allah et Untel veulent »et autres. En effet, le Prophète (S) a dit : « Ce que je crains le plus pour vous est le polythéisme mineur ». Lorsqu'on le questionna à ce sujet il dit : « II s'agit de l'ostentation». Ce hadith est rapporté par l'Imam Ahmad, At-Tabarânî, Al-Bayhaqî, d'après Mahmûd ibn Labîd Al-Ansârî - qu'Allah l'agrée - selon une chaîne de rapporteurs considérée comme hasan (bonne). At-Tabarânî l'a aussi rapporté selon des chaînes de rapporteurs
Et quiconque meurt polythéiste ne pourra espérer voir ses péchés pardonnes et l'entrée au Paradis lui sera interdite, comme l'a dit Allah
Le Prophète a aussi dit : « Quiconque jure par autre chose qu'Allah a commis un acte de polythéisme ». Ce hadith est rapporté par l'Imam Ahmad selon une chaîne de transmission considérée comme sahîh d'après 'Umar ibn Al-Khattâb, qu'Allah l'agrée. De même il a été rapporté par Abu Dâwûd et At-Tirmidhî selon une chaîne de transmission sahîh d'après Ibn 'Umar - qu'Allah les agrée tous deux - d'après le Prophète (&*) en ces termes : « Quiconque jure par autre qu'Allah a commis un acte de polythéisme ou de mécréance ».
Enfin, le Prophète (30 a dit : « Ne dites pas : "Ce qu'Allah et Untel veulent" mais dites plutôt "Ce qu'Allah puis Untel veulent" ». Ce hadith est rapporté par Abu Dâwûd selon une chaîne de rapporteurs sahîh d'après Hudhayfah ibn Al-Yamân.
Ce type de polythéisme n'engendre ni l'apostasie ni l'éternité en Enfer. Cependant, il s'oppose à l'accomplissement obligatoire du Tawhîd.

par **poilu** Ven 30 Mai - 21:43

Le polythéisme caché :
II est indiqué par le propos suivant du Prophète (S) : « Vous informerais-je de ce qui m'est plus effroyable pour vous que le Faux-Messie ? ». Les compagnons répondirent : « Et comment!» Il dit: «11 s'agit du polythéisme caché... c'est lorsque l'individu embellit sa prière en raison du regard que porte autrui sur lui» . Ce hadith est rapporté par l'Imam Ahmad dans son Musnad d'après Abu Sa'îd Al-Khudrî, qu'Allah l'agrée.
II est toutefois permis de ne subdiviser le polythéisme qu'en deux catégories : polythéisme majeur et polythéisme mineur, le polythéisme caché se retrouvant dans ses deux catégories. Ainsi, ce dernier peut être majeur comme le polythéisme des hypocrites qui dissimulent leurs vaines croyances, tout en manifestant leur appartenance à l'Islam par ostentation et par crainte pour leur vie. Le polythéisme caché peut aussi être mineur comme c'est le cas pour l'ostentation citée dans le hadith précédent de Mahmûd ibn Labîd Al-Ansârî1 ainsi que dans le hadith de Abu Sa'îd Al-Khudrî susmentionné 2... et c'est Allah seul qui octroie l'aide.

par **poilu** Ven 30 Mai - 22:52

Leçon 5 : les piliers de l'Islam

Les piliers de l'Islam sont au nombre de cinq :
- Attester que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est le messager d'Allah
- Accomplir la prière
- S'acquitter de la Zakât
- Jeûner le mois de Ramadhan
- Accomplir le pèlerinage à la Mecque pour qui en a les moyens physiques et matériels
Après avoir mentionné les catégories de l'Unicité et celles du polythéisme, l'auteur - qu'Allah (ifê) le préserve -cite maintenant les cinq piliers de l'Islam. En effet, il a authentiquement été rapporté par Abu 'Abd Ar-Rahmân 'Abd Allah Ibn 'Umar ibn Al-Khattâb - qu'Allah les agrée tous deux - qu'il a dit : j'ai entendu le Prophète (&) dire : « L'Islam est bâti sur cinq : l'attestation que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est le messager d'Allah, l'accomplissement de la prière, l'acquittement de la Zakât, le pèlerinage à la Mecque et le jeûne du mois de Ramadhan » l
L'expression « L'Islam est bâti sur cinq ...» signifie qu'il est bâti sur cinq colonnes, et selon une autre version du hadith : sur cinq piliers. Le Prophète (S) compare donc l'Islam à une construction qui ne pourrait se stabiliser qu'à l'aide de colonnes. En effet, aucune construction ne pourrait tenir sans elles. Quant au reste des prescriptions de l'Islam, elles permettent de consolider l'édifice.
L'expression « l'attestation que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est le messager d'Allah » désigne la croyance en Allah et en Son Messager. Selon une version de Muslim, on trouve : « L'Islam est bâti sur cinq piliers : unifier Allah... » et selon une autre version : « unifier Allah et renier tout autre divinité que Lui »
L'expression « l'accomplissement de la prière » est corroborée par le hadith de Jâbir, qu'Allah l'agrée, rapporté par Muslim : « Entre l'individu d'une part, et la mécréance et le polythéisme d'autre part, il y aie délaissement de la prière ». Dans le hadith de Mu'âdh - qu'Allah l'agrée - le Prophète (&) a dit : « La chose la plus importante est l'Islam, et son axe principal est la prière »J. 'Abd Allah ibn Shaqîq a dit : les compagnons du Prophète (S) ne considéraient le délaissement d'aucun acte comme relevant de la mécréance, exception faite de la prière.
L'expression «l'acquittement de la Zakât » indique qu'il s'agit là du troisième pilier de l'Islam. Allah a dit :
« Et accomplissez la prière, et acquittez la Zakât »
II a aussi dit :
« II ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la prière et d'acquitter la Zakât. Et voilà la religion de droiture »
L'expression « le jeûne du mois de Ramadhan » désigne ici le quatrième pilier de l'Islam.
Allah a dit :
« Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété »
Quant à l'expression « le pèlerinage à la Mecque », il s'agit là du cinquième pilier de l'Islam.
Allah a dit :
« Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes. »
Enfin, ce hadith est une des plus importantes bases pour la connaissance de l'Islam.

par **poilu** Ven 30 Mai - 22:54

Leçon 6 : les conditions de la prière

Les conditions de validité de la prière sont au nombre de neuf :
1 - être musulman
2- être sain d'esprit
3- avoir atteint l'âge de raison
4- être en état de pureté rituelle
5- être exempt de toute souillure
6- couvrir ses parties intimes
7- se trouver dans la plage horaire de la prière
8- s'orienter vers la Qiblah
9- évoquer l'intention.
Après avoir mentionné les cinq piliers de l'Islam dans la cinquième leçon, il convenait à l'auteur de citer ici les conditions de la prière. En effet, la prière est le plus important des piliers de l'Islam après la double attestation de foi. La prière n'étant valide que sous certaines conditions, il convenait donc de les citer ici.
Les [trois] premières conditions :
Etre musulman, être sain d'esprit et avoir atteint l'âge de raison. Ainsi, la prière d'un mécréant n'est pas valide, car tous ses actes sont caducs. Celle d'un malade mental non plus, car il est déchargé de toute responsabilité. Enfin, la prière d'un très jeune enfant n'est pas valide en raison de ce qui découle du hadith suivant : « Ordonnez à vos enfants de prier quand ils atteignent l'âge de sept ans »
La quatrième condition :
C'est la pureté rituelle qui doit être accomplie dans la mesure des possibilités. En effet, le Prophète (S) a dit : « Une prière sans pureté rituelle n'est pas acceptée »
La cinquième condition :
C'est se trouver dans la plage horaire de la prière. Allah a dit :
« Accomplis la prière au déclin du soleil » 2
'Umar - qu'Allah l'agrée - a dit : «La prière a une plage horaire qui est une condition qu'Allah a instituée. Sans elle, la prière n'est pas valide ». Son institution est tirée du hadith de l'ange Jibrîl qui dirigea le Prophète (&) durant les cinq prières quotidiennes puis lui dit : « C'est entre ces deux limites que s'étend la plage horaire de chaque prière »3
La sixième condition :
Elle consiste à couvrir les parties intimes autant que possible, à l'aide d'un vêtement non-moulant et non-
transparent. Allah (de) a dit à ce sujet :
« Ô enfants d'Adam, dans chaque lieu de prière portez votre parure »
Le Prophète (S) a dit : « Allah n'accepte pas la prière d'une femme qui ne se voile pas [durant sa prière]». On trouve aussi les propos suivants dans le hadith rapporté par Salamah ibn Al-Akwa' qui dit : « Ô messager d'Allah ! Quand je pars chasser le gibier, je me contente de prier dans une tunique faite d'une seule pièce » Le Prophète (S) lui dit alors : « Certes mais à condition de la maintenir fermée, serait-ce à l'aide d'une épine». Ces deux hadiths ont été authentifiés par At-Tirmidhî. En outre, Ibn 'Abd Al-Barr a mentionné l'existence d'un consensus des savants concernant l'invalidité de la prière d'une personne priant nue alors qu'elle peut se couvrir.
La septième condition :
II s'agit de se débarasser de toute souillure, qu'elle soit sur le corps, les vêtements ou le lieu de prière, ceci en raison de la parole d'Allah
« Et tes vêtements, purifie-les. »
Et le Prophète (S) a dit à Asmâ' concernant le sang des menstrues : « Qu'elle frotte le vêtement, l'essore, puis le rince et le revête pour prier » 3
La huitième condition :
Elle consiste à s'orienter en direction de la Qiblah car Allah a dit :
« Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée » La neuvième condition :
II s'agit de l'intention car le Prophète ($) a dit : « Les actes ne valent que par leurs intentions »
C'est ainsi que se termine l'énumération des conditions de validité de la prière, et Allah est plus savant

par **poilu** Ven 30 Mai - 22:56

Leçon 7 : Les piliers de la prière

Les piliers de la prière sont au nombre de quatorze :
1 - se tenir debout si possible
2- prononcer la formule de sacralisation (Takbîrat Al-Ihrâm)
3- réciter la sourate Al-Fâtihah
4- s'incliner
5- se relever après l'inclinaison
6- se prosterner sur les sept membres du corps
7- se relever de la prosternation
8- se tenir assis entre les deux prosternations
9- faire preuve de quiétude dans chaque mouvement
10- accomplir ces actes dans l'ordre
11- la récitation de la dernière formule de Tashahhud
12- la réciter en étant assis
13- invoquer Allah pour le Prophète (S)
14- accomplir les deux salutations finales.
Après avoir mentionné les conditions de validité de la prière dans la leçon antérieure - car les conditions précèdent la prière - notre Cheikh et Père - qu'Allah le protège - a considéré judicieux de citer les piliers de la prière qui accompagnent cette dernière.
Le premier pilier :
C'est le fait de se tenir debout si possible. En effet, Allah a dit :

« et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité »
De même, dans le hadith rapporté par 'Imrân, le Prophète (S) a dit : « Prie debout ». Les savants sont unanimes au sujet de ce pilier.
Le second pilier :
C'est la prononciation de la formule de sacralisation (Takbîrat Al-Ihrâm). En effet, le Prophète (S) a dit : « La clé de la prière est la puification rituelle, sa sacralisation est le fait de dire « Allâhu Akbar », et sa conclusion est la salutation finale ». Ce hadith est rapporté par les cinq traditionalistes, An-Nasâ'î excepté. At-Tirmidhî a affirmé qu'il s'agissait là du hadith le plus authentique sur la question. De même le Prophète (S) a dit à l'homme qui avait mal accompli sa prière : « Lorsque tu désires accomplir la prière, fais tes ablutions, puis oriente-toi vers la Qiblah, et prononce la formule "Allâhu Akbar" ». Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Le troisième pilier :
II s'agit de la lecture de la Fâtihah en raison du hadith rapporté par 'Ubâdah ibn As-Sâmit dans lequel le Prophète (S) dit : «« Point de prière pour qui ne récite pas la sourate Al-Fâtihah ». Ce hadith est rapporté par les sept traditionalistes.
Le quatrième pilier :
C'est l'inclinaison, car Allah a dit :
« Ô vous qui croyez ! Inclinez-vous »
De même, il a authentiquement été rapporté dans les recueils d'Al-Bukhârî et Muslim, d'après Abu Hurayrah que le Prophète (S) a dit à l'homme ayant mal accompli sa prière : « Puis incline-toi jusqu'à te stabiliser en position inclinée ».

par **poilu** Ven 30 Mai - 22:58

Le cinquième pilier :
C'est le fait de se relever complètement de l'inclinaison, en raison de l'injonction du Prophète (S) faite à l'homme ayant mal accompli sa prière : « Puis relève-toi [de l'inclinaison] jusqu'à te stabiliser debout ». Les cinq traditionalistes ont aussi rapporté d'après Abu Mas'ûd Al-Ansârî que le Prophète (S) a dit : « La prière d'une personne ne se tenant pas droit après s'être relevée de l'inclinaison et de la prosternation n'est pas valide ».
Le sixième pilier :
II consiste à se prosterner sur les sept membres du corps conformément aux propos suivants du Prophète (S) : « II m'a été ordonné de me prosterner sur sept membres : le front - et il indiqua son nez de la main -, les deux mains, les deux genoux, et l'extrémité des orteils ». Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Le septième pilier :
II consiste à se relever de la prosternation car le Prophète (S) a dit à l'homme ayant mal accompli sa prière : « Puis relève-toi jusqu'à te stabiliser en position assise »
Le huitième pilier :
II consiste à s'asseoir entre les deux prosternations car le Prophète (S) a dit à l'homme ayant mal accompli sa prière : « Puis relève-toi jusqu'à te stabiliser en position assise ». De même, 'Â'ishah - qu'Allah l'agrée - a dit : « Lorsque le Prophète (S) se relevait de la prosternation, il ne se prosternait à nouveau qu'après avoir marqué une pose en position assise ». Ce hadith est rapporté par Muslim.
Le neuvième pilier :
II consiste à faire preuve de quiétude dans chaque mouvement, car le Prophète (S) a dit à l'homme ayant mal accompli sa prière : « Puis incline-toi jusqu'à te stabiliser en position inclinée ». De plus, le Prophète (S) faisait montre de quiétude dans sa prière et disait : « Priez comme vous m'avez vu prier ». Ce dernier hadith est rapporté par Al-Bukhârî.
Le dixième pilier :
II consiste à accomplir ces actes dans l'ordre. Les onzième et douzième piliers :
II s'agit de la récitation de la formule de Tashahhud finale tout en étant assis, car le Prophète (S) a dit: « Lorsque l'un d'entre vous atteint la position assise en prière, qu'il dise : « Les éloges sont à Allah, de même que les prières et toutes les bonnes choses. Que la paix, la miséricorde etles bénédictions d'Allah soient sur toi Ô Prophète. Que la paix so, sur nous ainsi que sur les pieux serviteurs d'Allah [...]» Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Le treizième pilier :
II consiste à invoquer Allah en faveur du Prophète (S) dans la formule de Tashahhud finale, en raison du hadith de Ka'b ibn 'Ajrah dans lequel les compagnons questionnèrent le Prophète (S) sur la façon d'invoqut Allah en sa faveur. Il leur répondit : « Dites : Ô Allah Couvre d'éloges Muhammad ainsi que la famille de Muhammc, comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu i certes Digne de louange et Glorieux. Et bénis Muhammad et famille de Muhammad comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et famille
d'Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et Glorieux Ce hadith a été rapporté par les sept traditionalistes.
Le quatorzième pilier :
II consiste à effectuer les deux salutations finales car Prophète ($>) a dit : « sa conclusion est la salutation finale De même 'Â'ishah - qu'Allah l'agrée - a dit lors de
description de la prière du Prophète (S) : « II concluait prière par la salutation ». La salutation est donc le signe < conclusion de la prière. Elle est donc son épilogue et marque de son achèvement.

par **poilu** Ven 30 Mai - 23:00

Leçon 8 : les obligations de la prière

Les obligations de la prière sont au nombre de huit:
1- toutes les formules de Takbîr, exception faite du Takbîr de sacralisation
2- la prononciation par l'Imam et par le fidèle isolé de la formule « Qu'Allah réponde à la demande de celui qui Le loue »
3- la prononciation de la formule « Ô notre Seigneur, à Toi la louange » par tous les fidèles
4- dire « Gloire à mon Seigneur le Majestueux» durant l'inclinaison
5- dire « Gloire à mon Seigneur le Très Haut» durant la prosternation
6- dire « Ô Seigneur, pardonne-moi » entre les deux prosternations
7- la récitation de la première formule de Tashahhud
8- le fait de la réciter en position assise.
Après avoir explicité les piliers de la prière, l'auteur est ensuite passé à la clarification des obligations de la prière. Les piliers ont été cités avant les obligations car les premiers sont plus importants que les secondes. En effet, l'oubli d'une obligation peut être corrigée par les prosternations de la distraction (Sujûd As-Sawhu), alors que le délaissement d'un pilier - que ce soit par oubli ou volontairement - annule la prière.
La première obligation :
Elle consiste à prononcer toutes les formules de Takbîr, exception faite de celle de sacralisation (Takbîrat Al-Ihrâm) qui est un pilier ainsi que nous l'avons déjà vu. La preuve réside dans la parole d'Ibn Mas'ûd qui a dit : « J'ai vu le Prophète (S) prononcer le Takbîr à chaque fois qu'il se baissait ou se relevait, et à chaque fois qu'il se tenait debout ou s'asseyait ». Ce hadith est rapporté par Ahmad, An-Nasâ'î et At-Tirmidhî qui l'a authentifié.
La seconde obligation :
C'est le fait de dire « Qu'Allah réponde à la demande de celui qui Le loue » que l'on soit Imam ou que l'on prie de manière isolée. Ceci découle du hadith d'Abû Hurayrah -qu'Allah l'agrée - qui a dit : « Le Prophète (S) prononçait le Takbîr lorsqu'il se mettait debout pour prier, puis le prononçait à nouveau lorsqu'il s'inclinait, puis disait en se relevant de l'inclinaison : « Qu'Allah réponde à la demande de celui qui Le loue » puis disait lorsqu'il était complètement debout : « Ô notre Seigneur, à Toi la louange ». » Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
La troisième obligation :
C'est le fait de dire « Ô notre Seigneur, à Toi la louange » en raison de ce qui vient d'être dit.
Les quatrième et cinquième obligations :
II s'agit de dire « Gloire à mon Seigneur le Majestueux» durant l'inclinaison et de dire « Gloire à mon Seigneur le Très Haut» durant la prosternation, une seule fois. Ceci en raison du hadith rapporté par Hudhayfah en ces termes : « Le Prophète (S) disait durant l'inclinaison : « Gloire à mon Seigneur le Majestueux » et durant la prosternation : « Gloire à mon Seigneur le Très Haut» ». Ce hadith est rapporté par les cinq traditionalistes. Il a été authentifié par At-Tirmidhî.
La sixième obligation :
C'est le fait de dire : « ô mon Seigneur ! Pardonne-moi », entre les deux prosternations conformément au hadith de Hudhayfah stipulant que le Prophète (S) disait « ô mon Seigneur ! Pardonne-moi », entre les deux prosternations. Ce hadith est rapporté par An-Nasâ'î et Ibn Mâjah.
La septième obligation :
C'est la première formule de Tashahhud, car le Prophète (S) a dit : « Lorsque tu te mets debout pour la prière, prononce le Takbîr, puis récite ce que tu peux des versets du Coran. Lorsque tu te retrouves en position assise en milieu de prière, stabilise-toi donc, assied-toi sur ta jambe gauche et prononce le Tashahhud ». Ce hadith est rapporté par Abu Dâwûd.
La huitième obligation :
C'est le fait de s'asseoir durant le Tashahhud en raison du hadith d'Ibn Mas'ûd que ce dernier attribue au Prophète (S) : « Lorsque vous vous asseyez toutes les deux unités de prière dites : les salutations sont à Allah ». Ce hadith est rapporté par Ahmad et An-Nasâ'î. En outre, lorsque le Prophète (S) oublia d'accomplir le premier Tashahhud lors de la prière du Dhohr, il effectua deux prosternations avant de procéder à la salutation finale, de façon à corriger son oubli.

par **poilu** Sam 31 Mai - 11:36

Leçon 9 : la formule de Tashahhud

La formule de Tashahhud, dite At-Tahiyyât, est la suivante :
« Les éloges sont à Allah, de même que les prières et toutes les bonnes choses. Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur toi Ô Prophète. Que la. paix soit sur nous ainsi que sur les pieux serviteurs d'Allah. J'atteste qu'il n'y a de divinité en droit d'être adorée si ce n'est Allah, et j'atteste que Muharnmad est Son serviteur et messager. Ô Allah ! Couvre d'éloges Muhammad ainsi que la famillle de Muharnmad comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et la famille d'Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et Glorieux. Et bénis Muhammad et la famille de Muhammad comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et la famûle d'Ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et Glorieux. »
Durant le dernier Tashahhud, le fidèle demandera ensuite refuge auprès d'Allah contre le châtiment de l'Enfer, contre le châtiment de la tombe, contre l'épreuve de la vie et de la mort, et contre l'épreuve du Faux-Messie. Il invoquera ensuite Allah comme il le désire, bien qu'il soit préférable de faire usage des invocations traditionnelles issues de la Sunnah comme les invocations suivantes : « Ô Allah / Aide-moi à me souvenir de Toi, à Te remercier, et à T'adorer de la meilleure façon. Ô Allah ! J'ai été injuste envers moi-même maintes fois. Or personne ne pardonne les péchés si ce n'est Toi. Accorde-moi donc un pardon de Ta part et fais-moi miséricorde, Tu es certes le Pardonneur, le Miséricordieux. »
'Abd Allah ibn Mas'ûd - qu'Allah l'agrée - a dit : le Prophète (S) se tourna vers nous et dit : « Lorsque l'un de vous prie, qu'il dise : "Les éloges sont à Allah, de même que les prières et toutes les bonnes choses. Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur toi ô Prophète. Que la paix soit sur nous ainsi que sur les pieux serviteurs d'Allah. J'atteste qu'il n'y a de divinité en droit d'être adorée si ce n'est Allah, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et messager." Qu'il choisisse ensuite les invocations qui lui plaisent le plus ». Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. Il est ce qu'il y a de plus authentique au sujet du Tashahhud.
Abu Mas'ûd Al-Badrî - qu'Allah l'agrée - a dit : Bashîr ibn Sa'd dit au Prophète (S) : « Ô Messager d'Allah ! Allah nous a ordonné de L'invoquer en ta faveur, comment devons-nous procéder ? » Le Prophète (S) se tut alors puis dit : « Dites : " ô Allah ! Couvre d'éloges Muhammad ainsi que la famille de Muhammad comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et la famille d'ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et Glorieux. Et bénis Muhammad et la famille de Muhammad comme Tu l'as fait pour Ibrâhîm et la famille d'ibrâhîm, Tu es certes Digne de louange et Glorieux." Quant au fait d'invoquer la paix d'Allah sur moi, vous savez déjà comment faire ». Ce hadith est rapporté par Muslim.
Abu Hurayrah - qu'Allah l'agrée a dit - le Prophète a dit : « Lorsque l'un de vous accomplit le Tashahhud, qu'il cherche refuge auprès d'Allah contre quatre choses en disant : Ô Allah ! Je cherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de l'Enfer, contre le châtiment de la tombe, contre l'épreuve de la vie et de la mort, et contre l'épreuve du Faux-Messie. » Ce hadith est rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
Ce hadith est une preuve qu'il est légiféré de chercher refuge auprès d'Allah contre les éléments précités à ce moment précis de la prière, à savoir après avoir invoqué Allah pour le Prophète (S).
Abu Bakr As-Siddîq - qu'Allah l'agrée - dit au Prophète (S) : « Enseigne-moi une invocation que je formulerai durant ma prière ». Le Prophète (S) dit : « Dis : ô Allah ! J'ai été injuste envers moi-même maintes fois. Or personne ne pardonne les péchés si ce n'est Toi. Accorde-moi donc un pardon de Ta part et fais-moi miséricorde, Tu es certes le Par donneur, le Miséricordieux. »
Ce hadith est une preuve qu'il est légiféré d'invoquer Allah durant la prière de façon absolue, et en particulier après le Tashahhud, l'invocation en faveur du Prophète (S) et la demande de protection contre les quatre éléments susmentionnés. En effet, le Prophète (S) a dit dans le hadith d'Ibn Mas'ûd : «Qu'il choisisse ensuite les invocations qui lui plaisent le plus ».
On y trouve aussi la preuve qu'il est autorisé d'invoquer Allah durant la prière en faisant usage d'invocations issues du Coran ou de la Sunnah mais aussi d'invocations personnelles, à condition que ces dernières ne présentent aucun interdit religieux. Une des versions du hadith précédent stipule d'ailleurs : « Qu'il choisisse l'invocation qu'il veut » '

par **poilu** Sam 31 Mai - 11:39

Leçon 10 : les actes surérogatoires de la prière

Les actes surérogatoires de la prière sont nombreux. En voici quelques-uns :
1- L'invocation d'investiture de la prière
2- Poser la paume de la main droite sur le dos de la main gauche et les placer sur la poitrine en position debout
3- Lever les mains au niveau des épaules ou des oreilles sans écarter les doigts, durant le premier Takbîr, au moment de s'incliner, en se relevant de l'inclinaison et en se relevant de la position assise de Tashahhud pour la troisième unité de prière
4- Les invocations supplémentaires durant l'inclinaison et la prosternation
5- Les invocations supplémentaire après la formule : « Ô notre Seigneur ! A toi la louange » que l'on dit après s'être relevé de l'inclinaison
6- Les invocations supplémentaires après la demande de pardon entre les deux prosternations
7- Aligner tête et dos durant l'inclinaison
8- Dissocier les bras des côtes et le ventre des cuisses durant la prosternation
9- Surélever les avant-bras par rapport au sol durant la prosternation
10- S'asseoir sur le pied gauche et relever le pied droit tenant sur ses orteils durant le premier Tashahhud et entre les deux prosternations
11- Passer le pied gauche sous le tibia droit, relever le pied droit tenant sur ses orteils, et s'asseoir sur son derrière (position dite de tawarruk) durant le dernier Tashahhud
12- Invoquer Allah en faveur du Prophète (S) et appeler Ses bénédictions sur lui ainsi que sur sa famille, mais aussi sur Ibrâhîm et sur sa famille dans le premier Tashahhud
13- Invoquer Allah dans le dernier Tashahhud
14- Réciter le Coran à haute voix durant la prière du Fajr et dans les deux premières unités de prière du Maghreb et du 'Ishâ'
15- Réciter le Coran à voix basse durant les prières du Dhohr et du 'Asr, mais aussi durant la troisième unité de la prière du Maghreb et les deux dernières unités de la prière du 'Ishâ'
16- Réciter d'autres versets en plus de la sourate Ai-Fâiïhah.
Il convient enfin de prendre en compte toutes les actes surérogatoires non-cités ici et qui nous ont été transmis.
Les actes surérogatoires de la prière se divisent en deux
a) Les actes oraux
b) Les actes physiques
L'auteur les a cités dans le corps de son ouvrage. Il n'est pas obligatoire pour le fidèle de les accomplir. Cependant, s'il les accomplis en intégralité ou en partie, il sera récompensé. En revanche, s'il les délaisse en intégralité ou partiellement, il ne lui sera rien reproché, comme c'est le cas pour tous les actes surérogatoires. Néanmoins, il convient au musulman de les accomplir et de garder à l'esprit les propos suivants du Prophète (S) : « Conformez-vous à ma tradition et à celle des Califes bien-guides après moi, mordez-y à pleines dents ! » Et Allah est plus savant.

par **poilu** Sam 31 Mai - 14:41

Leçon 11 : les actes annulatifs de la prière

Les actes annulatifs de la prière sont au nombre de huit :
1- Parler volontairement, étant conscient et au courant [du caractère illicite de cet acte]. Quant à l'oublieux et à l'ignorant, leur prière n'est pas annulée pour autant
2- Rire
3- Manger
4- Boire
5- Le dévoilement des parties intimes
6- Dévier complètement de la direction de la Qiblah
7- S'agiter démesurément et continuellement en prière
8- Perdre sa pureté rituelle
Après avoir mentionné les conditions de la prière, ses piliers, ses obligations et actes surérogatoires tant oraux que physiques, l'auteur cite ici les actes annulatifs de la prière afin que le musulman fasse attention à ne pas annuler cette dernière par ces actes qui sont au nombre de huit. En voici le détail :
1) Parler volontairement, étant conscient et au courant [du caractère illicite de cet acte]. Quant à l'oublieux et à l'ignorant, leur prière n'est pas annulée pour autant. Ceci découle de ce qui a été rapporté de Zayd ibn Al-Arqam qui a dit : « On nous ordonna de nous taire [durant la prière], et parler nous fut interdit »

2) Rire: Ibn Al-Mundhir a dit: «Les savants sont animes sur le fait que rire annule la prière
3) et 4) Manger et boire : Ibn Al-Mundhir a dit : « Tous les vants que nous connaissons sont unanimes sur le fait que ikonque mange ou boit durant une prière obligatoire se oit de recommencer la prière »
•) Le dévoilement des parties intimes : couvrir ses parties ntimes est une des conditions de validité de la prière. Or si
ta condition n'est pas remplie, l'objet de la condition - qui
est ici la prière - devient invalide.
6) Dévier complètement de la direction de la Qiblah : en
effet, une des conditions de validité de la prière est de s'orienter en direction de la Qiblah, comme vu plus haut.
7) S'agiter démesurément et continuellement en prière :
si les mouvements sont nombreux et continuels, la prière est invalidée selon le consensus des savants ainsi que l'a affirmé l'auteur d'Al-Kôfï qui a dit : « Si les mouvements sont peu nombreux, la prière n'est pas invalidée ... car le Prophète (S) a porté Umâmah durant sa prière. Lorsqu'il se levait il la portait et la déposait avant de se prosterner... De même, le Prophète (S) s'avança et recula durant la prière de l'éclipsé.»
Perdre sa pureté rituelle : en effet, la pureté rituelle est une condition de validité de la prière. Si on invalide sa pureté rituelle, on invalide aussi sa prière.

par **poilu** Sam 31 Mai - 14:44

Leçon 12 : les conditions des ablutions

Les conditions de validité des ablutions sont au nombre de dix :
1- Être musulman
2- Être sain d'esprit
3- Avoir atteint l'âge de raison
4- Evoquer l'intention
5- Ne pas décider d'interrompre les ablutions durant la purification
6- Terminer complètement tout acte annulant les ablutions
7- Se nettoyer les orifices à l'aide d'eau ou de pierres [après avoir effectuer ses besoins]
8- Utiliser une eau pure et licite
9- Faire disparaître tout ce qui pourrait empêcher l'eau d'atteindre la peau
10- Dans le cas d'une personne qui serait continuellement en état d'impureté rituelle, celle-ci doit d'attendre l'heure de la prochaine prière pour faire ses ablutions.
Les conditions de validité des ablutions sont :
Être musulman, être sain d'esprit, avoir atteint l'âge de raison, et évoquer l'intention : les ablutions effectuées par un mécréant ne sont donc pas valides car aucun acte de sa part n'est accepté jusqu'à ce qu'il devienne musulman. | Celles d'un malade mental non plus car il est déchargé de toute responsabilité. Il en va de même pour les ablutions d'un jeune enfant n'ayant pas atteint l'âge de raison. Enfin, les ablutions effectuées sans évocation de l'intention ne sont pas valables non plus : ce serait le cas d'une personne qui ferait ses ablutions dans le but de se rafraîchir, ou qui laverait les membres de son corps pour en ôter toute souillure ou matière grasse.
La pureté de l'eau est aussi une des conditions de validité des ablutions. Si elle est impure, les ablutions sont invalidées. Le verdict est le même dans le cas de l'utilisation d'une eau illicite. C'est le cas de l'eau volée ou que l'on s'est procuré par des moyens illégaux.
Une des conditions des ablutions est de se nettoyer les orifices [après avoir effectuer ses besoins] à l'aide d'eau ou de pierres.
Une autre condition est de faire disparaître tout élément empêchant l'eau d'atteindre la peau. Ainsi, une personne effectuant ses ablutions se doit avant tout d'ôter la terre, la pâte, la cire ou la peinture collant à sa peau afin que l'eau puisse couler directement sur les membres du corps sans séparation.
Enfin, une des conditions de validité des ablutions est d'attendre l'arrivée de l'heure de la prière dans le cas d'une personne qui serait continuellement en état d'impureté. En effet, le Prophète (S) a ordonné aux femmes atteintes de metrorrhagie d'accomplir leurs ablutions pour chaque prière. Et Allah est plus savant.

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