500 Tunisiens seront reconduits aux frontières par l’Italie

En vertu d’un accord signé entre Tunis et Rome, 500 clandestins, sur un total de 1200, se trouvant notamment sur l’Ile de Lampedusa, seront rapatriés d’ici mars prochain. Et ce n’est qu’une première vague d’expulsions, les 700 autres Tunisiens connaîtront, ultérieurement, le même sort.

Ledit accord qui autorise l’Italie à réexpédier immédiatement tout clandestin tunisien, est présenté par la partie italienne comme une solution aux mauvaises conditions d’accueil et à la surpopulation des centres de rétention. En effet, l’Ile de Lampedusa a été dernièrement le théâtre de soulèvement de clandestins qui protestaient contre les difficiles conditions de séjour dans les centres de rétention.

De source médiatique, près de 32 000 clandestins y ont débarqué en 2008, soit le triple de l’année précédente. Parmi eux, 1200 tunisiens qui seront tous rapatriés en Tunisie. Un centre d’identification et d’expulsion a été créé pour accélérer les procédures d’expulsion.

Parallèlement, l’Italie compte durcir sa politique de lutte contre le franchissement illégal des frontières, à travers sa coopération avec les pays du Sud.

C’est dans ce contexte qu’elle vient de signer un accord de coopération avec la Libye. Il prévoit la gestion efficace, la coordination des opérations des patrouilles maritimes communes en vue d’intercepter les clandestins. Rome et Tripoli ont également convenu de conduire des opérations de surveillance, de recherche, de sauvetage et de secours dans les points de départ et de passage des émigrés clandestins.

Des expulsions à tour de bras, et des moyens de lutte renforcés soit, mais ceci va-t-il dissuader les jeunes désespérés du Sud de faire la traversée périlleuse pour joindre les rivages du Nord. Bien sûr que non. D’autant, qu’on n’en est pas aux premières démarches de ce type.

L’Europe a beau durcir sa politique migratoire, elle a beau s’ériger en forteresse inexpugnable, il y aurait toujours des clandestins qui braveront l’interdit et se jetteront dans des embarcations de la mort, même s’ils sont persuadés que sitôt arrivés, ils seront conduits manu militari vers les centres de rétention.
Certes, pour paraphraser Rocard, l’Europe ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais cette Europe n’a d’autres choix , si elle veut vivre en paix loin des tracas des clandestins, que de traduire ses promesses dans les faits.

Les responsables européens ne ratent pas une occasion sans déplorer le fossé grandissant qui sépare les rives Nord et Sud de la Méditerranée. Ils n’arrêtent pas de prôner équité, justice et harmonie de développement au profit de l’ensemble des pays du bassin méditerranéen.

Les forums pour de tels plaidoyers sont nombreux. Cela va de l’ancien dialogue 5+5 à la toute nouvelle Union pour la Méditerranée, héritière du défunt processus de Barcelone.
Mais, les promesses n’engagent que ceux qui y croient, semble-t-il. Quant à ceux qui les font, ils en usent juste pour amuser la galerie. Leur souci est, en effet, tout autre, focalisé qu’il est sur le renforcement des moyens de répression. Même si la réalité montre chaque jour le caractère contreproductif d’une telle politique. En témoignent ces spectacles de désolation que ne cessent de nous offrir les drames de l’immigration clandestine entre des cadavres flottants, et des créatures en détresse, le visage livide et les yeux exorbités, regardant l’horizon européen à travers les grillages de ces inhumains centres de rétention.

le tunisiano a écrit:ahha yélzémna nbadlou el plan ya brayan

il vaut mieux les diriger directement vers la Libye

De source médiatique, près de 32 000 clandestins y ont débarqué en 2008, soit le triple de l’année précédente. Parmi eux, 1200 tunisiens qui seront tous rapatriés en Tunisie. Un centre d’identification et d’expulsion a été créé pour accélérer les procédures d’expulsion.

En réalité, ces centaines d'immigrés tunisiens sont en soufrance depuis le 28 Janvier dernier, date à laquelle la Tunisie a discrètement signé un accord avec l'Italie pour accélérer le rapatriement de 1200 d'entre eux. Les conséquences ont été violentes : Début février, une dizaine de Tunisiens ont ingurgité des lames de rasoir - un autre a tenté de se pendre.

titre: Les efforts déployés, sur instructions du Président Ben Ali, pour encadrer les Tunisiens à l’étranger salués

bla bla bla .... "bruit de bendir" .... encore bla bla ....... Les citoyens tunisiens se sont félicités de cette initiative qui a permis de prendre connaissance de leur situation dans les centres d’accueil, saluant les efforts déployés par les autorités tunisiennes, sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, pour assurer l’encadrement des Tunisiens à l’étranger et préserver leur dignité.